18 avril 2025 - 14:07
L'Afrique du Sud : L'impunité d'Israël a "encouragé ses actes génocides"

L'Afrique du Sud fustige les attaques israéliennes contre les infrastructures civiles de Gaza tout en dénonçant la destruction de 35 hôpitaux dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) :  Le pays africain a condamné le bombardement israélien contre l'hôpital arabe Al-Ahli dans l'enclave côtière, soulignant que cela constitue "une violation flagrante du droit international humanitaire", comme l’a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi dernier.

Le dimanche 13 avril, deux missiles israéliens ont frappé l'hôpital Al-Ahli, situé au nord de la ville de Gaza, détruisant le département des urgences et endommageant d'autres installations, tandis que les médecins s'empressaient d'évacuer les malades et blessés.

Dans ce contexte, le communiqué de l'Afrique du Sud a souligné que "les attaques contre les centres de santé, le personnel médical et les patients sont considérées comme des crimes de guerre en vertu de l’IVe Convention de Genève de 1949".

De même, le ministère des Affaires étrangères sud-africain a sévèrement critiqué l’assassinat de 15 secouristes par les forces d'occupation à Gaza. "Les attaques délibérées contre le personnel médical et humanitaire sont interdites par le droit international et constituent des crimes de guerre. Les équipes de première réponse, comme les civils et autres non-combattants, ne sont jamais des cibles légitimes", a indiqué le communiqué.

Le dimanche 23 mars, le régime israélien a ordonné l'évacuation forcée du quartier de Tel al-Sultan, à Rafah, dans le sud de Gaza, qui a été bombardé peu après. Par la suite, une fosse commune a été découverte à Rafah, où les corps de 15 travailleurs humanitaires, tués par les forces du régime israélien, ont été retrouvés, un événement qui a reçu de larges condamnations à l'échelle internationale.

Le message de l'Afrique du Sud a exprimé la préoccupation de ce pays concernant le blocage par Tel Aviv de "l'entrée de toute aide humanitaire à Gaza depuis le 2 mars". Cela contredit les ordres provisoires contraignants de la Cour internationale de Justice, qui a ordonné à Israël de garantir un accès sans entrave à l'aide humanitaire à Gaza", a alerté le ministère des Affaires étrangères, appelant à "des contre-mesures efficaces" face à l'impunité sioniste.

Après que l'Afrique du Sud ait engagé des procédures devant la Cour internationale de Justice contre Israël pour violations de la Convention sur le génocide de 1948 à Gaza, plusieurs pays ont rejoint l'affaire, dont la Colombie, Cuba, la Libye, le Mexique, l'Espagne, le Belize et la Turquie.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis séparément des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza, tandis que le président actuel des États-Unis, Donald Trump, a sanctionné la CPI en raison de son enquête contre des responsables israéliens.

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